Dakar capitale d’embouteillage ?

28 janvier 2014

Dakar capitale d’embouteillage ?

Castor. Un carrefour très fréquenté aux heures de pointe. 18 heures. La circulation est dense. L’embouteillage est monstre. Aucun véhicule ne bouge. Les klaxons fusent de partout. Le policier en faction siffle de gauche à droite. Il a du mal à réguler la circulation. Les feux tricolores ne marchent plus. Ils sont en panne. Ce qui complique la situation.

L'embouteillage au quotidien
L’embouteillage au quotidien

Un désordre total s’installe. La fatigue se lit sur des visages des usagers de la route. La quasi-totalité des passagers n’ont qu’un seul mot à la bouche pour qualifier une telle situation : « désolation ».

« Avance ta voiture » peste Amadou Gaye au volant de son 4×4 rutilant. « Ouvre tes yeux nom de Dieu. Tu ne vois pas la circulation » réplique le chauffeur  de car rapide.

Même constat  à Liberté 6. Le rond-point  est bondé de véhicules. Les voitures bougent à peinent. Elles roulent à pas de caméléon.

« C’est toujours le cas à cette heure ci » souffle Saliou Fall, un agent de la circulation, sifflet à la bouche. Ndeye Fama Diagne est au volant de sa voiture de couleur rouge. Elle porte un boubou traditionnel. « Nous perdons trop de temps et d’argent. Nous consommons beaucoup de gasoil parce que le véhicule ne bouge même pas » dit-elle avec un brin de sourire aux lèvres. « Rentrer chez lui tôt relève d’un véritable parcours du combattant » ajoute l’autre occupant du véhicule.

« Les autorités doivent trouver une solution à ce problème » soutient Doudou Diop, un chauffeur de car Ndiaga Ndiaye. Dans ce « désordre », seul les conducteurs de moto roulent.

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